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Karim Kherbouche est journaliste et écrivain. Le thème de son mémoire de master qu’il a soutenue à l’université de Paris VIII, en 2014, porte sur l’étude des compétences développées dans les associations de bénévoles et leur transférabilité dans un contexte professionnel. Il nous parle dans cet entretien, entre autres, des apprentissages extrascolaires, dont ceux issus de l’activité militante et associative, de la manière dont ils s’acquièrent, de la nécessité de mettre en place en Algérie d’un système de validation des acquis de l’expérience (VAE) pour les reconnaître et permettre à leur détenteurs de reprendre leurs études à tout âge, etc. Le sujet est d’une actualité brulante en Algérie tant il nous éclaire sur des aspects fondamentaux de la revendication syndicale. Ecoutons-le !

N’est-ce pas un peu déroutant qu’un enseignant s’intéresse aux apprentissages extrascolaires et plus précisément aux apprentissages issus de l’activité associative bénévole?

Le paradigme de l’approche par compétences met des systèmes éducatifs qui l’ont adopté face à leur contradiction du fait de leur caractère intrinsèquement scolaire et scolastique. Suivant cette approche, l’accent est désormais mis sur la socialisation des savoirs et je ne suis pas sûr que l’école, telle qu’elle est conçue par la plupart des systèmes politiques actuels, soit le lieu idéal où se développeront des apprentissages intégrés à la collectivité. C’est ce vœu de déscolarisation des apprentissages scolaires qui m’a amené à m’intéresser à ce qui se produit extra muros, c'est-à-dire dans la vie.

Ceci d’une part. D’autre part, le contexte actuel de mondialisation de l’économie où le culte de la réussite professionnelle, l’apologie du marché sur lequel tout s’achète et tout se vend, impose de nouvelles règles aux relations interpersonnelles et à la réalisation de la démocratie. L’état d’esprit de la société actuelle a changé et l’esprit collectif tend à disparaître. Aussi, l’engagement bénévole se nourrissant, par essence, de valeurs de solidarité visant l’intérêt collectif, est-il devenu, pour le commun des mortels, chimérique et se réduit comme peau de chagrin.

A cette conjoncture internationale marquée par la montée d’un individualisme égocentrique, s’ajoute toute une kyrielle de facteurs endogènes propres à l’Algérie où les associations ne jouissent pas d’une autonomie financière et restent tributaires des subventions des pouvoirs publics, lesquelles subventions sont octroyées, dans l’opacité totale, aux associations qui montrent patte blanche ou qui sont traditionnellement des appendices de partis de l’alliance islamo-conservatrice au pouvoir.

La loi n°12-06 du 12 janvier 2012 sur les associations, en vigueur depuis janvier 2013, aggrave davantage les atteintes aux libertés associatives, selon les associatifs eux-mêmes qui n’ont de cesse de la dénoncer.

Plus d’un demi-siècle après l’ouverture démocratique, toute émancipation dans des organisations extra-étatique est encore vue d’un mauvais œil si elle n’est pas carrément réprimée avec tous les moyens dont dispose l’Etat. Or, tous les spécialistes s’accordent sur le principe qu’il ne peut y avoir de développement économique et social pérenne sans une vraie démocratie.

Ma recherche s’inscrit dans cette optique-là. L’idée m’est venue du constat qu’après des années de pratique associative, certains cadres d’associations ont acquis des compétences pointues notamment dans le domaine du management. Il est palpitant de tenter de comprendre comment se développe par exemple le leadership au sein des associations et la transférabilité d’un tel apprentissage dans un contexte professionnel. Je suis conscient qu’il s’agit là d’un exercice périlleux que de tenter une comparaison ou un rapprochement entre l’association de bénévoles et l’entreprise économique dans la mesure où la première s’attache à l’éthique, le désintéressement, l’idéalisme tandis que ce qui anime la seconde est le lucre et la logique économique au détriment de l’humain. Je suis toutefois convaincu que le système de management et le type de structure organisationnelle des associations peut inspirer le manager de l’entreprise. Un tel débat tombe à point nommé en Algérie.

En effet, les analystes sont unanimes que la faible croissance économique qu’a connue le pays et ce, en dépit des colossales ressources injectées grâce à la manne financière produite par les recettes pétrolières, s’explique par des pratiques managériales anachroniques et inefficaces au sein des institutions publiques et des entreprises économiques.

A ce propos, je suis persuadé qu’un mécénat de compétences que j’appelle « bilatéral » pourrait aider les entreprises économiques à dénicher dans les associations des compétences spécifiques qui valent leur pesant d’or. Les associations de bénévoles sont un vivier de compétences professionnelles prisées par les entreprises modernes.

Contrairement à la conception courante du mécénat de compétences qui, à mon sens, profite davantage aux entreprises économiques, ce que j’entends par mécénat de compétences « bilatéral », c’est un partenariat qui permet aux compétences de circuler dans les deux sens et qui, du coup, donne la chance aux bénévoles demandeurs d’emploi d’être recrutés dans les entreprises mécènes dans un rapport de donnant-donnant et gagnant-gagnant avec l’association. Cette pratique, déjà courante, doit être formalisée de façon à profiter aussi bien à l’association (qui a besoin de financements et de l’expertise de l’entreprise) et à l’entreprise (qui recherche des atouts pour faire face à ses concurrents). Ce partenariat ne doit toutefois pas favoriser l'émergence dans l’association d'un état d'esprit capitaliste plus enclin à rechercher le résultat pour le résultat qu'à rechercher l'utilité sociale.

Ceci concerne-t-il uniquement l’engagement associatif ou toute autre forme d’engagement bénévole ou militant ?

Eh bien, les résultats des recherches sur lesquelles je m’appuie sont valables pour tout type d’activité militante ou bénévole, qu’elle soit dans le cadre d’une association, d’une ONG, d’un parti politique, etc. Pour peu que le management de l’organisation soit ancré dans une pratique démocratique et vise l’intérêt collectif. Si l’on se réfère à la théorie des formes organisationnelles d’Henri Mintzberg, le management associatif présente, à certains égards, des ressemblances avec l’adhocratie, puisque les unités de gestion sont formées autour d’un projet et dissoutes dès qu’il est réalisé, personne ne prétend tout savoir, personne ne sait quel travail il faudra faire et quelles compétences seront nécessaires ; il y a un ajustement mutuel en cours de travail.

En outre, on peut aisément déceler dans la gestion des associations des caractéristiques communes avec le type de management des Team based organisations, comme l’entreprise google, organisé autour de la notion d’équipe et de subsidiarité, c'est-à-dire que la responsabilité est collective, le pouvoir de décision est placé le plus près de l’action, la fonction de leadership est partagée contrairement à un management au sein d’une pyramide hiérarchique. .

Ce type d’organisation et de mode de gestion, généralement non écrite parce qu’informelle, permet la circulation du savoir dans le groupe et c’est ce qui m’intéresse pour répondre à votre question.

En effet, dans le cadre de l’activité associative, on n’apprend pas pour entasser des connaissances mais pour devenir soi-même une force de propositions. Loin des évaluations classiques à but certificatif, contraignantes et élitiste, le militant associatif est conscient que la validité de son projet –et donc de ce que valent ses apprentissages- est fonction de la signification et de la légitimité qu’il acquiert aux yeux de ses coassociés dans le cadre de l'objet associatif commun. Ce rapport à la fois d’interdépendance et d’altérité joue un rôle stimulateur d’apprentissage. Il met l’apprenant-engagé aux prises avec des situations-problèmes réelles qu’il doit (à la fois avec passion et sens de la responsabilité) résoudre ici et maintenant en mobilisant ses savoirs. Le sujet vit alors un conflit cognitif déclencheur d’un processus d’apprentissage. Pour analyser ce processus, on peut trouver des éléments de réponses du côté du psychologue suisse Jean Piaget (théorie de l’équilibration), du sociologue français, Pierre Bourdieu (concept de l’habitus) et du philosophe et pédagogue américaine, John Dewey (notion de learning by doing).

Dans un contexte associatif –et c’est ce qui fait sa spécificité-, on est en présence de deux éléments fondamentaux qui actionnent le moteur psychoaffectif de l’acte d’apprendre : le vouloir agir (qui évoque la motivation : reconnaissance, image de soi positive, contexte incitatif, climat de confiance, etc.) et le devoir agir (qui renvoie aux valeurs partagées dans l’association, les normes et l’engagement).

Les apprentissages issus de l’activité associative sont des apprentissages transformateurs dans la mesure où le bénévole s’en sort avec plus de pouvoir car savoir, c’est pouvoir. C’est ce que les Canadiens désignent par le terme d’empowerment et qui signifie le pouvoir d’agir des acteurs et usagers des associations. Le lien entre l’apprentissage et le type de management dont j’ai parlé tout à l’heure est donc d’une évidence irrécusable.

Pourriez-vous nous citer quelques-unes de ces compétences dites associatives qui peuvent être transférées dans un contexte professionnel ?

Non seulement ces compétences sont utiles en milieux professionnels mais aussi elles constituent pour l’entreprise un atout concurrentiel. Je me contenterai de donner ici quelques repères car la réponse à cette question nécessite beaucoup plus d’espace. Soulignons d’abord la disponibilité de plusieurs référentiels et portefeuilles de compétences du bénévolat associatif réalisés par des organisations nationales et internationales compétentes en la matière et qui sont librement consultables sur le net. Tous ces documents apportent la preuve par neuf que les activités bénévoles associatives sont des situations de travail qualifiantes à part entière.

Sur un plan méthodologique, les apprentissages et la cognition mise en œuvre dans l’action associative ne sont pas des réalités observables. Elles sont plutôt inférées à partir d’actions observables et de la verbalisation. La question que le chercheur se pose, c’est par exemple quelles sont les compétences requises pour emmener des centaines d’enfants à la mer dans des conditions de sécurité et d’accueil, pour organiser un festival de poésie, pour initier des jeunes à la citoyenneté, à l’écocitoyenneté, au théâtre, au cinéma, pour dénicher des financements, concevoir un projet, communiquer efficacement, travailler en réseau, etc. Les compétences acquises par les salariés bénévoles sur leur temps libre au travers de l’action associative sont ensuite réutilisées dans un cadre professionnel, au profit de l’entreprise qui les emploie. D’où l’intérêt croissant des entreprises pour le mécénat de compétences, en plus des autres partenariats avec le monde associatif visant à les faire bénéficier de l’image de marque d’entreprise citoyenne.

J’ai choisi de mener mon investigation dans l’association Etoile Culturelle d’Akbou pour la diversité de ses activités mais aussi pour son sérieux et sa persévérance et ce, malgré les multiples difficultés. J’ai été frappé par la polyvalence de ses militants. Les compétences qui y sont développées sont surtout transversales et transférables dans d’autres situations (famille, vie privée, vie professionnelle, etc.). L’apprentissage par expérience les a surtout dotés de capacités métacognitives (capacités d’apprendre à apprendre) qui les rend aptes à s’adapter aux changements. J’ai été surtout frappé par le travail d’équipe, la collaboration, l’efficacité et l’efficience qui caractérisent la gestion de l’association, etc. L’association minimise systématiquement l’utilisation de ses ressources pour atteindre ses objectifs, en faisant appel à ingéniosité de ses membres. C’est ce qui fait dire à Dominique Thierry, vice président de France Bénévolat, que « l’économie de l’association, est une économie de bouts de ficelle où l’on apprend à faire de grandes choses avec des petits riens » et que « quand on sait animer des bénévoles, on sait par définition animer des salariés, car qui peut le plus peut le moins ! »

A votre avis, que faut-il faire pour que ces apprentissages extrascolaires soient reconnus?

En effet, il y a des personnes qui se sont formées hors et en marge des structures officielles de formation et qui ne sont pas moins compétentes que ceux qui ont obtenus des diplômes dans un cadre formel. Souvent dans les entreprises, ce sont les moins diplômés qui font le travail des plus diplômés tandis qu’ils sont sous classés, sous-rémunérés, sous considérés ! Il est aberrant de ne pas reconnaître à leur juste valeur ces savoirs informels qui contribuent pourtant efficacement à accroître la productivité de l’entreprise. En plus de leur reconnaissance par l’ensemble des acteurs concernés, la mise en place du système de validation des acquis d’expérience (VAE) en Algérie paraît nécessaire et urgente.

Sur un plan économique, les entreprises privées ou publiques auront tout à gagner de la VAE qui permettra d’optimiser leurs ressources humaines et en finir les indus diplômés. Les apprentissages développés au cours de l’expérience professionnelle sont plus importants que ceux de la formation initiale. D’ailleurs les titulaires de diplômes ont tous eu cette réaction au début de leur carrière professionnelle : tout ce que j’ai appris ne sert à rien ou pas à grand-chose. En vérité, cette réaction leur fait prendre conscience des compétences qui leur manquent pour exercer leur fonction et qu’ils ne peuvent acquérir que dans et par l’expérience et ce, par l’essai et l’erreur, seule voie qui conduit l’individu aux plus heureuses perspectives d’action et d’expression de soi.

La crise qui secoue, par exemple, le secteur de l’éducation voué à d’incessantes grèves et actions de protestation, est en partie due à cette incompréhension. D’une part, les syndicats autonomes revendiquent, entre autres, l’intégration d’une catégorie d’enseignants dite « en voie d’extinction » et ce, sans exiger en termes clairs et tout bonnement la validation des acquis de l’expérience de ces enseignants et ce que cela implique comme promotion professionnelle et droit à la reprise d’études à tout âge ; d’autre part, le ministère de tutelle demeure dans une attitude d’autodéfense le moins qu’on puisse dire schizophrénique qui fait qu’à chacune de ses tentatives d’apaiser le front social, il crée de nouvelles victimes. C’est un infernal cercle vicieux. La VAE aurait réglé tous ces faux problèmes, évité d’humilier et de dégoûter des enseignants qui ne demandent qu’à être reconnus au même titre que leurs collègues et épargné les élèves d’une perte de temps regrettable. Dans un bras de fer, c’est toujours la confrontation qui l’emporte sur l’argumentation.

Pendant qu’en Algérie, cette question n’est pas à l’ordre du jour, dans certains pays, la VAE a permis à des personnes aux parcours atypiques de devenir des enseignants à l’université, d’éminents chercheurs et auteurs. Imaginez un instant, un instituteur à qui on donne l’occasion de reprendre ses études supérieures en psychologie de l’enfant…

L’un des pionniers de la recherche sur les apprentissages informels, le canadien Allen Tough, estime qu’environ 80 % des apprentissages d’une personne sont invisibles et cachés pour lui (il est difficile de parler de ce qu’on a appris inconsciemment) et pour les autres (ce qui rend difficile la reconnaissance de ces apprentissages par les autres). Le même auteur a découvert qu’une personne menait en moyenne environ 8 projets d’apprentissage de 90 heures chacun par an ; en moyenne, une personne alloue approximativement 700 à 800 heures par an à ses apprentissages informels. C’est ce qui explique en partie pourquoi ces apprentissages ne sont pas reconnus par les institutions sociales, que ce soit l’école, l’université, le milieu du travail, les organismes officiels ou les associations professionnelles. La VAE ou, ce qu’on appelle au Canada, le PLAR (Prior Learning Assessment and Recognition), permet justement de faire valoir ce curriculum caché.

Parler de VAE et de reprise d’études nous amène à aborder le sujet de l’université numérique qui tarde à voir le jour en Algérie ; qu’en pensez-vous ?

Non seulement l’Algérie accuse un énorme retard en matière de e-learning qui risque de lui être plus préjudiciable à l’avenir mais aussi elle continue d’entretenir le flou quant à l’équivalence des diplômes obtenus à distance ou par internet, à l’étranger. Au lieu de vous signifier un refus injustifiable, on vous demandera de fournir dans le dossier d’équivalence de diplômes étrangers … un titre de séjour et une carte consulaire ! Bien sûr qu’un étudiant à distance résidant en Algérie ne dispose pas de ces pièces administratives qui n’ont, au demeurant, aucun lien avec la valeur de son diplôme et la qualité de sa formation.

A ce propos, allez demander des renseignements au niveau du service d’équivalences du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, vous aurez une réponse, si vous en avez une, d’une absurdité pour le moins déconcertante ! Pourtant ces diplômes sont reconnus dans les pays où j’ai pu le vérifier, notamment en Europe, et ils sont obtenus dans des universités sous la tutelle du Ministère de l’enseignement supérieur français et leurs détenteurs ont validé le nombre de crédits ECTS (European Credit Transfer System) exigé dans le cadre du système LMD que l’Algérie a adopté.

Notre pays a cette manie de se distinguer par une législation démagogique, floue et, donc, injuste, donnant au chef l’entière liberté d’agir selon son humeur. Une législation génératrice de mécontentement et exhortant les compétences à quitter le pays pour s’installer dans des pays où il y a moins de barrières et où l’on sait séparer le bon grain de l’ivraie.

L’absence d’éléments fiables d’interprétation des lois met les victimes dans une impossibilité d’entamer des procédures administratives en vue de faire valoir leurs droits.

Cette sclérose intervient au moment où des spécialistes prédisent la « mort » future de l’université classique qui est trop budgétivore et n’offre, en réalité, pas de meilleures possibilités de formation que les campus numériques. De plus, les formations ouvertes à distance (les FOAD) permettent d’alterner formation et vie professionnelle, formation formelle et formation informelle, théorie et pratique, etc. Je ne prône pas la disparition de l’université classique, loin s’en faut, mais il est temps de voir les choses autrement, de relativiser cette espèce de narcissisme qui nous fait croire qu’on est les meilleurs au monde. On doit cesser d’être fiers comme Artaban mais fiers de notre capacité à innover, à créer, à avancer.

Que diront les digital natives (la génération numérique) dans un proche avenir, eux qui ont passé plus de temps à se former sur internet à travers les réseaux sociaux, les blogs, etc., eux qui manipulent l’outil informatique sans aucune formation formelle, tandis que l’école où ils vont journellement est encore nostalgique de l’ère pré-numérique ?

En plus d’être des lieux d’innovation pédagogique, les universités numériques représentent une opportunité pour la reprise d’études par le truchement de la VAE et de formation facilitant du coup la mobilité professionnelle et l’adaptation aux multiples changements imposés par notre époque marquée par le développement technologique et le progrès scientifique.

Je vous laisse le soin de conclure cet entretien

La reconnaissance des compétences développées dans le cadre de l’engagement bénévole ou de l’expérience professionnelle passe par la mise en place d’un dispositif de validation des acquis d’expérience et la consécration du droit à la formation tout au long de la vie. Cette reconnaissance ne se développera pas assez si les universités, les employeurs et les recruteurs continuent de voir ces espaces d’apprentissage qualifiants comme une nébuleuse. Les syndicats et les politiques peuvent aussi peser de leur poids pour relever ce défi de reconnaissance. Les pouvoirs publics et les législateurs ont un rôle prépondérant à jouer pour faciliter et garantir les libertés associatives.

Enfin, il est clair que le sujet mérite plusieurs colloques, séminaires, conférences, etc., avec le concours des chercheurs dans diverses disciplines : pédagogie, sociologie, économie, anthropologie, psychosociologie, psychanalyse, etc.

Entretien réalisé par El-Haçène Zidi

Bibliographie de Karim Kherbouche:

-2010 : « La trahison d’une proie », nouvelles. Editions Publibook, Paris (France).

-2010 : « Communiquer en Français », guide de la communication en français. 174
pages. Editions Odyssée, Tizi Ouzou (Algérie).

-2013 : « Azmam n tira n tmazight » (cahier d’écriture du berbère), petit manuel de
l’apprentissage de l’écriture pour enfants. 40 pages. Editions Tira, Béjaia (Algérie).

-2015 : « Akken i sent-yehwa i tullas » (Au bon vouloir des femmes), roman en langue
berbère. 130 pages. Editions Tira, Béjaia (Algérie).

Karim KHERBOUCHE: Les associations de bénévoles sont un vivier de compétences professionnelles
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